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Harvard College Library

AUG 28 1912
Gift of
Pref. A. C. Coolidge

NOTA

La responsabilité des opinions et assertions émises dans les ouvrages publiés par l'Académie appartient tout entière à leurs auteurs.

DE

L'ACADÉMIE NATIONALE DE REIMS

Séance publique du 5 juillet 1900 (

DISCOURS D'OUVERTURE

prononcé par M. le Docteur 0. GUELLIOT, Président annuel.

ÉMINENCE,
MESDAMES,
MESSIEURS,

«L'Académie de Reims s'occupe médiocrement d'art et de belles-lettres; cependant, on y compose quelquefois des morceaux de poésie fort remarquables pour une ville industrielle; mais les efforts de la Société académique se tournent plutôt vers les questions d'utilité pratique, et je suis certain qu'on accueillerait votre demande avec intérêt. »

Ces paroles s'adressent à M. Creton du Coche, ancien avoué, météorologue amateur, décoré de l'ordre du thermomètre, l'un des immortels « Bourgeois de Molinchard ».

(1) La séance publique annuelle de l'Académie a eu lieu, comme d'ordinaire, dans la grande salle de l'Archevêché, disposée pour la circonstance par les soins de M. Lamy, trésorier. La séance a été ouverte à 2 h. 1/2, sous la présidence de M. le Dr Guelliot, président, entouré des membres du bureau, de S. Em. le Cardinal Langénieux, président d'honneur, de M. le général

Un peu plus loin, l'auteur fait le portrait d'un des principaux membres de l'Académie rémoise, un brave homme qui mesure les monuments avec son parapluie, conserve dans un triple coffre un fragment de l'éperon de Charlemagne, et est atteint de Delirium archeologicum

tremens.

Les épigrammes de Champfleury à l'adresse de notre Société n'ont rien de bien nouveau, et beaucoup d'autres ont exercé leur verve contre les académies de province.

Vous ne vous étonnez, ni ne vous émouvez, mes chers Confrères, des boutades plus ou moins spirituelles de nos critiques, clichés un peu effacés à l'usage, traits dont la pointe est depuis longtemps émoussée.

Aussi bien n'ai-je pas l'intention de présenter la dé

Maillac, commandant supérieur de la défense de Reims, de M. le Dr H. Henrot, directeur de l'École de Médecine, et d'autres notabilités rémoises. Les membres titulaires et correspondants, venus en grand nombre, garnissaient le fond et les côtés de l'estrade. Une assistance nombreuse avait répondu à l'appel de l'Académie. Le discours d'ouverture par le Président, fut suivi du compte rendu des travaux de l'année par le Secrétaire général. Un intermède de musique vint couper les lectures, grâce à l'aimable participation de M. Ernest Lefèvre, compositeur rémois, qui fit exécuter plusieurs fragments du Follet, opéra comique dont il est l'auteur. M. Havart et Mme Bertozzi de Villeraie avaient bien voulu se joindre à lui pour cette exécution. Les rapports sur le concours d'histoire par M. Demaison, et sur le concours de poésie par M. l'abbé Charles furent lus successivement. On entendit ensuite la première audition, chantée par M. Havart, de la cantate pour l'Exposition, Fraternité, poésie de Théodore Botrel, musique d'Ernest Lefèvre, accompagnée sur le piano par l'auteur. Le public applaudit avec une satisfaction visible cette brillante audition entièrement due à des artistes rémois. La distribution des médailles termina la cérémonie, et la séance fut levée à 4 h. 1/2.

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