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tribus aut duobus eorum quorum cum praefato Reverendo Patre dictum Secretarium nostrum, aut praefatum Thomam unum esse volumus, plenam potestatem, auctoritatemque ac mandatum pro nobis, et nomine nostro cum Illustrissimo principe carissimo consanguineo nostro Carolo Duce Burgundiae, Brabantiae, Lemburgi, et Luxemburgi, Comitem Flandriae, Arthesii, Burgundiae, Hannoniae, Hollandiae, Zelandiae et Namurci, Sacri Imperii Marchione, Frisiae, Salinarum et Machliniae Domino, seu ejus Ambassiatoribus, Commissariis, Procuratoribus, aut Nunciis, sufficientem potestatem, auctoritatem, et Mandatum in ea parte ab eodem consanguineo nostro Duce habentibus de et super Matrimonio inter praefatum consanguineum nostrum Carolum Ducem, et Nobilem Dominam Margaretam Sororem nostram carissimam contrahendo et celebrando, doteque et donatione propter nuptias, ac etiam tempore et loco, et ceteris circumstantiis item Matrimonium concernentibus quibuscunque tractandi, communicandi, conveniendi, et concordandi, ac Tractatum super eodem Matrimonio concludendi, et concordandi, ac pro firmitate, roboratione et observatione pactorum et Conventionum quarumcumque in ea parte per eos pro nobis et nomine nostro faciendarum juramentum in animam nostram praestandi, ceterasque cautiones, obligationes, et securitates quascumque dandi, praestandi, acceptandi et recipiendi, atque omnia et singula in praemissis seu circa ea necessaria seu quo modo libet opportuna faciendi, exercendi et expediendi, etiamsi talia sint quae de sua natura mandatum exigunt magis speciale, promittentes bona fide, et in verbo Regio nos ratnm, gratum et firmum pro perpetuo habituros totum et quicquid per supradictos Ambassiatores, Commissarios, Procuratores et Nuncios nostros in forma praedicta actum, gestum seu procuratum fuerit in praemissis absque contraventione qua

cumque in cujus rei testimonium has litteras nostras fieri fecimus patentes. Datum apud Westmunster quinto die Januarii, anno Incarnationis Dominicae millesimo quadragentissimo sexagissimo septimo, Regni vero nostri septimo per ipsum Regem, et de dato praedicta auctoritate Parliamenti, Ive.

Notum facimus quod nos Litteris praedictis diligenter visis et inspectis, maturaque consilii deliberatione, super eis habita ex nostra certa scientia Litteras ipsas ac omnia in ipsis contenta laudavimus, ratificavimus, conformavimus, et approbavimus, tenoreque praesentium laudamus, ratificamus, confirmamus, et approbamus in omnibus suis passibus, et articulis, modo et forma in eisdem contentis, promittentis bona fide ac in verbo Regio ex omnia grata, rata, firma et stabilia perpetuo habere, tenere, adimplere et inviolabiliter observare cum effectu, et nunquam per nos, dictosve heredes et successores nostros seu alios quoscumque in judicio vel extra, directe vel indirecte contravenire quovis quaesito colore, ac cum et sub illis obligationibus, et Renunciationibus, quae in praeinsertis articulis continentur et declarantur, quas Obligationes et Renunciationes nos talem vigoris et efficaciae firmitatem erga nos, heredes et successores nostros ac bona nostra obtinere volumus, quemadmodum si iterum essent à nobis specialiter et expresse repetita. In quorum omnium robur et testimonium has nostras Litteras sigilli nostri appensione jussimus communiri. Datum apud Westmunster quarto decimo die Martii anno Incarnationis Dominicae millesimo quadringentesimo sexagesimo, Regni vero nostri anno octavo. Sic signatum per ipsum Regem Ive.

II.

Actenstücke, in Bezug auf die Unterhandlungen der burgundischen Heirath und der damit in Verbindung stehenden Verhältnisse.

(Aus Dunod de la Charnage Mémoires pour servir à l'histoire du Comté de Bourgogne.)

1.

Double Négociation de Maximilien Duc d'Autriche, avec le Roy XI. pour en obtenir une tresve, et avec Edouard IV. Roy d'Angleterre pour luy faire rompre la tresve qu'il avoit avec Louys XI.

Pendant que le Roy XI. employoit toutes sortes de moyens pour entretenir le Roy d'Angleterre dans son party, ou au moins pour l'engager à demeurer neutre, le Duc Maximilien d'Autriche faisoit tous ses efforts pour rompre les engagemens qu'il avoit avec la France.

Ce Duc avoit épausé la Princesse de Bourgogne en 1477, mais il estoit arrivé, si pauvre aux Paysbas, qu'il avoit falu a son arrivée lui fournir dequoy s'habiller, se nourrir et soutenir sa dignité.

Il se trouva mesme si dépourveu d'argent, qu'il fut reduit en 1478, en engager pour quinze mille escus au Facteur d'une Compagnie Marchands Florentins établis à Bruges, un riche Drageoir, qui n'a esté rachepté qu'en 1497, par Philippe son fils, Archiduc d'Autriche.

En 1478 Le Roy Louys XI. possédoit la plus

grande partie de l'Artois, et avoit envoyé son armée en Hainaut, ou il s'étoit emparé de plusieurs postes considérables.

Heuresement pour le Duc d'Autriche, les troupes de France reçurent quelques eschecs dans cette province, ce qui modéra un peu l'ardeur du Roi, et le porta à escouter les propositions, qui lui furent faites de consentir à une nouvelle tresve.

Celle qu'il avoit esté arrestée pour un an le 11. Juillet 1478, estoit finie, il failloit la renouveller ou en faire une autre, Le Roi vouloit bien en faire une de sept mois. Monsieur de Romont de la Maison de Sarge, fut chargé de cette negociation de la part du Duc d'Autriche, L'instruction qui lui fut donnée le 12. Aoust 1480 estoit de séparer, s'il pouvoit, ces sept mois en deux, et d'arrester d'abord une tresve de trois mois, puis de la continuer pour quatres

autres.

Avant que le Duc d'Autriche eut proposé d'accepter une tresve de trois mois, il avoit commencé une négociation aupres du Roy d'Angleterre, pour le détacher du Roy Louys XI.

Il avoit prié Marguerite d'York, belle-mere de sa femme, soeur du Roy Edouard IV. et veuve de Charles Duc de Bourgogne, de se charger de cette negociation. Il esperoit, que cette Princesse obtiendroit plus du Roy son frere, qu'aucune autre personne, qu'il pust lui envoyer, et il avoit outre cela grand interest de l'éloigner du Pays-bas, pour l'empescher de donner dans une piège que le Roy Louys XI. lui préparoit par le ministre de Jules de la Rouere, Cardinal de Saint Pierre aux Lieus, et qui depuis fut Pape sous le nom de Jules II.

Un Espion que ce Duc entretenoit en France, lui avoit fait sçavoir entre autres nouvelles, que ́ ce Cardinal devoit venir comme Legat vers le Roy, qu'en

suite il devoit aller en Flandre, et proposer à cette Duchesse un mariage avantageux et de grande biens, pour veu quelle s'engageât de lui rendre service.

Si la Duchesse avoit gousté les propositions du Légat, cela auroit fort dérangé les affaires du Duc. Aussi pour y mettre ordre, il jugea à propos d'esloigner cette Princesse sous prétexte de cette Ambassade, en suite il refusa de recevoir le Légat, parce qu'ayant esté premièrement en France, il ne lui convenoit pas de le recevoir en second. Il y eut plusieurs lettres escrites et un Bref envoyé à ce sujet. Le Légat, eut beau se plaindre de la défiance que l'on avoit de luy; on différa toujours de le recevoir sous divers prétextes.

"

La Douairière de Bourgogne s'acquitta promptement de la charge qu'elle avoit auprès du Roy d'Angleterre. Le sujet de son voyage estoit de détacher le Roy son frère des engagemens, qu'il avoit avec la France, et d'en obtenir des troupes.

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Ces engagemens estoient très - forts.

C'estoit une

pension de cinquante mille escus que le Roy Louys XI lui payoit régulièrement, et le mariage de la Princesse Elisabeth sa fille aisnée, arresté avec le Dauphin par un Traité de l'an 1475.

Le Duc d'Autriche pour rompre ces deux engagemens proposa de se charger de la pension et de marier Philippe, Duc d'Autriche, son fils, lors âgé de deux à trois ans, avec Anne, troisiesme fille de ce Roy.

"

Ce Duc espéroit que cette pension serviroit de dot à la Princesse d'Angleterre, et qu'il la retiendroit par ses mains; cependant par un article séparé, adjousté à l'instruction de la Douairière de Bourgogne, il authorisa Guillaume de la Baume, seigneur d'Irlain, qui accompagnoit cette Princesse en Angleterre, avec titre d'Ambassadeur, de consentir à payer la pension de cinquante mille escus, en cas que la

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