Son sang glacé souilloit sa chevelure affreuse, Il ne me répond rien; mais d'un ton plein d'effroi, Poussant un long soupir: « Fuis, dit-il, sauve-toi, Sauve-toi, fils des dieux! la superbe Pergame Est en proie au vainqueur, est en proie à la flamme; Ton bras pour Ilion a fait ce qu'il a dû. Fuis! Hector l'eût sauvé, si quelqu'un l'avoit pu: Ilion te remet ses dieux, leurs sacrifices; Pars, voyage avec eux; sous de meilleurs auspices PAGE 145, VERS 7. Et que les fruits affreux de leur amour sauvage IBID., VERS 21. Tour-à-tour on éprouve, on répand la terreur; On fuit, et l'on poursuit; on tombe, on est vainqueur. Par-tout des pleurs, etc. PAGE 149, VERS 1. Nous triomphons alors : Une foule de Grecs descend aux sombres bords. IBID., VERS IO. Cassandre échevelée, et par d'affreux soldats T. III. ÉNÉIDE. 1. 22 Trainée indignement, etc. PAGE 155, VERS 5. Aux endroits mal unis, où sa tremblante masse De nos bras réunis favorisoit l'audace. Des assiégés unis, etc. De nos communs efforts, etc. PAGE 157, VERS 6. De nos antiques rois séjour majestueux. Sur le seuil apparoît la sentinelle en armes ; Mais au fond du palais ce n'est par-tout que larmes, Que lugubres sanglots et longs gémissements. De nos antiques rois séjour majestueux. Sa garde sur le seuil leur oppose ses armes; Un passage sanglant s'ouvre à la violence, IBID., VERS 28. Un passage sanglant s'ouvre à la violence'; Dispersés par leurs coups, renversés sous leurs pas, Tout fuit, et le palais se remplit de soldats: Tel enfin, etc. PAGE 161, VERS 7. Moins couvert qu'accablé d'une armure stérile: « Quelle aveugle fureur ! quelle rage inutile! Lui crie Hécube en pleurs. Moins couvert qu'accablé d'une armure inutile: « Quelle aveugle fureur! quel courage stérile! Lui crie Hécube en pleurs. « Où courez-vous? hélas! PAGE 163, vers 2. « D'un ennemi vaincu respectant la misère, Achille révéra, dans sa noble fureur, Les droits des nations et les droits du malheur; Et rendant mon Hector à mes mains suppliantes, Et, pour rendre au tombeau des dépouilles si chères, IBID., VERS 21. Ainsi périt Priam; ainsi la destinée Marqua par cent malheurs sa mort infortunée. Il périt, en voyant de ses derniers regards Ce potentat, jadis si grand, si vénérable, N'est plus qu'un tronc sanglant, qu'un débris déplorable, Dans la foule des morts tristement confondu, Hélas! et sans honneur sur le sable étendu. PAGE 175, VERS 17. Sur la tête d'Ascagne une flamme rayonne, Forme autour de son front une ardente couronne; Autour de ses cheveux se joue innocemment. On s'alarme, on s'empresse, et d'une onde abondante On arrose à grands flots sa chevelure ardente; PAGE 177, VERS 14. La flamme cependant menace mon palais; Du PAGE 179, VERS 1. « Je ne puis y toucher, avant que des eaux pures Dans l'ombre de la nuit je l'appelle cent fois. Je l'appelle cent fois; Et, remplissant les airs de ma voix gémissante, Dis et redis le nom de mon épouse absente. Tandis que, plein d'amour, etc. PAGE 185, VERS 6. Trois fois s'évanouit le fantôme trompeur. VARIANTES DU LIVRE TROISIÈME. PAGE 223, VERS 14. Un froid soudain saisit mon cœur épouvanté: Je tressaille d'horreur; mais ma main téméraire De ce prodige affreux veut sonder le mystère. PAGE 225, VERS 11. Je frémis; ma voix meurt, mes sens sont oppressés, Et mes cheveux d'horreur sur mon front sont dressés. D'un hymen si fécond ce tendre et dernier gage, Le malheureux Priam voyant venir l'orage, Et des Grecs sous ses murs le drapeau déployé, L'avoit au roi de Thrace en secret envoyé, Pour conserver ses jours et former sa jeunesse. Le lâche, quelque temps fidèle à sa promesse, Sitôt qu'il eut appris les malheurs d'Ilion, Se rangea sous les lois du fier Agamemnon ; Et, le vil intérêt faisant taire la gloire, Oublia le malheur pour suivre la victoire. Le cruel, etc. IBID., VERS 29. Tous veulent fuir ces lieux et ce bord sacrilege, PAGE 229, VERS 3. « A ce malheureux peuple, errant, persécuté, |