Moeurs domestiques des Américains, Volume 1

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Librairie de Charles Gosselin, 1833

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Passagens conhecidas

Página 282 - That to the faithful herdman's art belongs ! What recks it them? What need they? They are sped; And when they list, their lean and flashy songs Grate on their scrannel pipes of wretched straw ; The hungry sheep look up, and are not fed, But, swoln with wind and the rank mist they draw, Rot inwardly, and foul contagion spread : Besides what the grim wolf with privy paw Daily devours apace, and nothing said : But that two-handed engine at the door Stands ready to smite once, and smite no more.
Página 129 - ... le prédicateur nous fit connaître ce qu'il apercevait dans les profondeurs qui semblaient ouvertes devant lui : c'était, comme on voit, une heureuse invention pour frapper les esprits faibles par la description de l'enfer. De toutes les images que peuvent fournir le feu, la flamme, le soufre, le plomb fondu, les fourches rougies faisant palpiter des nerfs, des membres, des chairs, aucune ne fut oubliée parle prédicateur.
Página 87 - Amérique , des gens qui vous aident ; car c'est presque un crime contre la république d'appeler domestique un citoyen libre. Toute la classe des jeunes filles qui ne peuvent gagner leur vie qu'en travaillant, est élevée dans l'idée que la plus abjecte pauvreté est préférable au service domestique. Des centaines de femmes à demi nues travaillent dans les...
Página 166 - Les indigènes, accoutumés à cet usage , emploient pour le supporter une méthode que je n'ai jamais pu prendre sur moi d'appliquer. Vingt fois j'ai vu des personnes de ma connaissance ainsi envahies par des visites, sans avoir l'air d'en être le moins du monde troublées ; elles continuaient leur occupation ou leur conversation avec moi, à peu près comme si de rien n'eût été. — Quand le visiteur entrait, elles lui disaient :
Página 281 - ... et sur sa parfaite sanctification quand il a assez long-temps et assez vigoureusement lutté avec le Seigneur pour s'emparer de lui , etc., etc. Les cris amen ! amen ! Jésus ! Jésus ! gloire ! gloire ! exprimaient à chaque instant l'admiration de l'auditoire. Mais cette tranquillité comparative ne fut pas de longue durée. Bientôt le prédicateur, poursuivant son discours , leur apprit « — que le temps était venu pour les pécheurs inquiets de lutter avec le; Seigneur; que cette lutte...
Página 121 - D'une autre part , les Américains s'occupent si peu des femmes, qu'elles ne reçoivent guère que du clergé cette espèce d'attention qui est partout si précieuse à leur vanité. Cette importance qu'on leur accorde en Europe dans tous les rangs de la société , excepté peut-être dans le plus bas , elles ne l'ont guère en Amérique qu'aux yeux des prêtres , et en échange elles remettent à leur garde et leur cœur et leur ame.
Página 121 - ... dans l'intérieur de leur maison pour se mettre complètement sous les armes dans leurs visites du matin ; il n'ya ni jardin public , ni magasins à la mode où l'on puisse se montrer ; et sans la religion et le thé,, toutes les dames de Cincinnati courraient risque de devenir de vraies cénobites. L'influence que les ministres des innombrables sectes religieuses répandues en Amérique exercent sur les femmes de leurs congrégations respectives peut se comparer à celles -que les prêtres ont...
Página 284 - J'étais malade d'horreur. Et comme si la voix ne leur eût pas suffi pour exprimer leur agitation , le bruit des mains violemment frappées l'une contre l'autre ne tarda pas à s'y joindre. J'avais sous les yeux la scène décrite par le Dante.
Página 131 - De jeunes filles selevèrent, s'assirent, puis se levèrent de nouveau. Alors les portes des bancs s'ouvrirent, et l'on vit s'avancer en chancelant plusieurs jeunes filles, les mains jointes, la tête penchée sur la poitrine, et tremblant de tous leurs membres. Les chants continuaient toujours. Ces pauvres créatures approchèrent des bancs, et leurs sanglots et leurs gémissements commencèrent à se faire entendre. Elles s'assirent sur les bancs d...
Página 123 - Tous les ans, à des époques fixes, les membres les plus ardens du clergé se mettent en route à cet effet, et parcourent le pays. On voit ces missionnaires arriver dans les bourgs et dans les villes par douzaines ou par centaines selon l'importance du lieu , et y planter leurs tentes , tantôt pour huit jours, tantôt pour quinze , et quelquefois même , si la population est considérable, pour un mois. Durant cet intervalle , les journées tout entières , et souvent la plus grande partie des...

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