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PAGE 115, VERS 26.

Le frère s'applaudit teint du sang fraternel,
Et va vivre et mourir loin du toit paternel.
Le laboureur en paix...

PAGE 121, VERS 22.

Ainsi Rome, aujourd'hui l'arbitre des humains,
Dut l'empire du monde à de rustiques mains.

O jours de l'âge d'or, jours heureux, mœurs champêtres!
L'homme était sans tyrans, les animaux sans maîtres;
L'airain n'assemblait point des soldats furieux;

Et l'homicide acier, et l'or impérieux,

Ces métaux, l'instrument et l'appât de la guerre,
N'avaient ni ravagé ni corrompu la terre.

VARIANTES DU LIVRE III.

PAGE 123, VERS II.

Osons à notre tour, par des sentiers nouveaux,
Dans les champs de la gloire atteindre nos rivaux.

PAGE 125, VERS 9.

Sur les portes je peins les exploits de César :

Là, deux peuples divers deux fois suivent son char.
Pour graver sa défaite et tracer notre gloire,
L'Indien me fournit son or et son ivoire.
Ici j'offre l'Asie embrassant nos genoux,
Le Parthe combattant et fuyant devant nous :
Plus loin mugit le Nil qu'ensanglante Bellone,
Et l'airain des vaisseaux se transforme en colonne.
Au milieu je ranime...

PAGE 145, VERS 14.

Si leur riche toison fait la pourpre des rois,
Sa parure est utile, au lieu d'être éclatante:
Le nocher sur les eaux, le soldat sous la tente,
Opposent sa dépouille aux rigueurs des frimas.
Ses enfans sont nombreux...

IBID., VERS 23.

Le jour au fond des bois, sur la cime des monts,
Elle broute la ronce, elle vit de buissons;

Et le soir, sous son toit, qu'elle sait reconnaître,
Rentre avec sa famille, et vient nourrir son maître.
Nourris-la donc toi-même au milieu des hivers,
Et tiens sa maison chaude...

PAGE 149, VERS 29.

C'est là que ces mortels, près de leurs noirs foyers
Où brûlent des ormeaux et des chênes entiers,
Aussi grossiers que l'ours qui fournit leur parure,
Dans un morne loisir coulent leur vie obscure;
Passent au jeu les nuits, et, bravant les hivers,
Boivent un jus piquant, nectar de ces déserts.

PAGE 151, VERS 22.

En des flots de nectar il transforme ces eaux.

PAGE 157, VERS 15.

Mais non, pères, enfans, tout périt sans ressource.

PAGE 161, VERS 4.

L'émail d'un vert gazon, l'asile d'un bois sombre.

IBID., VERS 9.

Dans leurs regards est peinte une morne tristesse;
Leur flanc est décharné, leur pas se ralentit;
Et, penché mollement, leur front s'appesantit.

VARIANTES DU LIVRE IV.

PAGE 165, VERS 15.

Ne foule aux pieds les fleurs, et des feuilles humides
Ne détache, en courant, les diamans limpides.

IBID., VERS 25.

Un ruisseau transparent qui baigne leur séjour,
Et l'ombre d'un palmier impénétrable au jour.

PAGE 167, VERS 29.

Que l'if ne croisse pas près de leur édifice;
Loin d'elles sur le feu fais rougir l'écrevisse ;
Crains les profondes eaux, les vapeurs du limon,
Et ces bruyans échos qui redoublent le son.

Mais le printemps renaît, l'hiver fuit, l'air s'épure,

Et l'astre des saisons rajeunit la nature;

L'abeille prend son vol, parcourt les arbrisseaux ;
Elle suce la rose, elle effleure les eaux.

C'est de ces doux tributs...

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A ses chants, accouraient du fond des noirs royaumes
Des spectres pâlissans, de livides fantômes;
Semblables aux essaims de ces oiseaux nombreux
Que chasse au fond d'un bois l'orage ténébreux;
Des vierges, des époux, des héros et des mères :
Des enfans, moissonnés dans les bras de leurs pères,
Victimes que le Styx, bordé de noirs roseaux
Environne neuf fois de ses lugubres eaux.

L'enfer même s'émut dans ses cavernes sombres : Le Cerbère oublia d'épouvanter les ombres,

Sur sa roue immobile Ixion respira,

Et, sensible une fois, Alecton soupira.

Enfin il revenait des gouffres du Ténare. Possesseur d'Eurydice, et vainqueur du Tartare; Sans voir sa tendre amante, il précédait ses pas; Proserpine, à ce prix, l'arrachait au trépas.

Tout secondait leurs vœux, tout flattait leur tendresse; Soudain ce faible amant...

PAGE 201, VERS 18.

Orphée, ah! cher époux! quel transport malheureux!
Dit-elle ton amour nous a perdus tous deux.
Adieu; l'enfer se rouvre, et mes yeux s'obscurcissent,
Mes bras tendus vers toi déjà s'appesantissent;
Et la mort, déployant son ombre autour de moi,
M'entraîne loin du jour...

FIN DES VARIANTES DES GÉORGIQUES.

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RÉPONSE de M. de Radonvilliers au discours de M. Delille. lxxxij
RÉPONSE de M. Delille, directeur de l'Académie française,

au discours de M. Le Mierre (25 janvier 1781). . . lxxxvij
RÉPONSE de M. Delille, directeur de l'Académie française,

au discours de M. le comte de Tressan (25 janvier
1781). .

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