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ort grands dans certaines localités et pendant longttaché les idées les plus superstitieuses à leur préles a pas seulement considérées comme tombées du ciennement, le nom de Jupiter était mêlé à leur his'on les attrilbuait à ses foudres.

Ordre des Tétrabranches.

opodes ont aussi été dits inacétabulés, à cause de us, formés de lamelles charnues portant plusieurs actiles semblables à des tentacules. Ces organes ont lisse; ils sont terminés en pointe et sans aucun ésion. Au lieu de deux branchies, les Tétrabranches

e famille est celle des NAUTILIDES ou Nautiles. Es (g. Nautilus) ont les tentacules nombreux et réLeur entonnoir est fendu dans sa longueur, comme t embryonnaire chez les Céphalopodes précédents. rs latéraux manquent. Il n'y a pas de vésicule du x sont portés sur un pédicule. L'animal est placé ère loge d'une coquille cloisonnée à siphon médian, dont l'orifice se ferme par un capuchon en guise e mâle produit une coquille comme la femelle.

FLAMBÉ (Nautilus pompilius) est connu depuis longbelle et grande coquille que l'on trouve dans tous les is l'animal, dont Rumphius avait fait mention, n'a rit que depuis une vingtaine d'années. Grâce aux M. Owen, Valenciennes, Vrolik et Van der Hoeven, on itement aujourd'hui l'organisation de ce singulier . Van der Hoeven a décrit la transformation des digiulifères de gauche en hectocotyle.

ne vingtaine de paires à l'extérieur, et autour de la bouche on

Ce Nautile habite l'archipel Indien près des îles Moluques. Il n'y a que deux autres espèces du même genre dans la nature vivante.

On trouve des Nautiles à l'état fossile jusque dans les couches les plus anciennes. Certains d'entre eux ont la coquille droite et non enroulée (Orthoceratites), ou enroulée au sommet seulement (Lituites).

Les AMMONITIDES forment une seconde famille qui se distingue par le siphon, situé du côté externe de la coquille (le côté ventral d'après la position de l'animal chez les Nautiles). Les cloisons y sont très irrégulières et diversement découpées à l'extérieur. Il n'y a aucune espèce actuelle de cette division; celles qu'on connaît sont toutes éteintes; leur nombre était considérable, et l'ancien genre Ammonites est aujourd'hui partagé en beaucoup d'autres.

Quand la coquille est droite, ce sont les Baculites; quand elle est courbée ou légèrement enroulée, ce sont les Hamites; quelquefois elle est comme déroulée (Scaphites) ou enroulée à tours contigus, (Planites) ou obliquement enroulée et spirée (Turrilites), à coquille régulièrement enroulée et à tours légèrement involvės (Ammonites proprement dites), ou enfin fortement involvés (Globites); on en a distingué encore d'autres genres.

Dans tous les exemples précédents, les cloisons sont fortement découpées et présentent à l'extérieur l'aspect des feuilles décomposées du persil, ce qui les a fait dire persillées.

Quand la coquille est enroulée et que les cloisons sont simplement lobées, ce sont des Cératites, et ce sont des Goniatites quand les cloisons sont en zigzag (1).

Depuis les couches anciennes jusqu'au muschelkalk, les AMMONITIDES sont à cloisons en zigzag; ils appartiennent donc aux Goniatites; après apparaissent les Cératites ou les espèces à cloisons lobées et les Ammonites à cloisons persillées, ou les Hamites, Ammonites ordinaires, Turrilites, etc.

(1) Suivant quelques auteurs les coquilles fossiles connues sous le nom d'Aptychus appartiennent probablement à ces Mollusques dont elles auraient formé l'opercule; d'autres naturalistes les regardent, avec d'Orbigny, comme des Cirrhipèdes voisins des Anatifes.

CLASSE DEUXIÈME.

MOLLUSQUES CEPHALIDIENS.

Ils ont la tête peu distincte, et n'ont que deux ou quatre tentacules; quelquefois même ils en manquent entièrement. Leur organisation est bien différente à certains égards de celle des Céphalopodes, et elle est toujours plus simple.

Ces animaux forment trois ordres différents : les Gastéropodes, les Hétéropodes et les Pteropodes.

Ordre des Gastéropodes.

Les Gastéropodes constituent dans le type des Mollusques un groupe d'une grande importance, et quelques-uns d'entre eux acquièrent un volume assez considérable.

Ils se distinguent par une tête généralement séparée et portant une ou deux paires de tentacules qui s'envaginent et se déroulent comme un doigt de gant; les tentacules supérieurs portent communément des yeux. La face inférieure du corps présente le plus souvent un disque charnu sur lequel ils rampent, ce qui leur a valu le nom qu'ils portent. Les uns ont le corps nu, les autres possèdent au contraire une coquille, et cette coquille est formée d'une seule pièce, sans cloison ni siphon et presque toujours enroulée; quelquefois il y a aussi un couvercle appelé opercule.

Généralement le corps n'est pas symétrique et l'anus s'ouvre le plus souvent, comme l'appareil respiratoire, sur la partie droite. La bouche porte en bas une lame cornée appelée improprement langue, et quelques dents cornées implantées en haut et latéralement dans les parois du bulbe buccal. Le tube digestif est toujours complet, l'estomac est distinct, et l'intestin forme des circonvolutions qui sont enveloppées par le foie. Il y a ordinairement des glandes salivaires et l'estomac est souvent armé de plaques calcaires qui servent à une dernière trituration. On trouve chez quelques Gastéropodes des tubes cornés placés à côté de la bouche qui remplissent les mêmes fonctions.

Dans beaucoup d'espèces, la respiration est pulmonaire ou

bien, dans le plus grand nombre, elle a lieu à l'aide de branchies qui sont placées dans une cavité sur la nuque. Ces branchies, dans leur arrangement, présentent des différences telles que Cuvier avait divisé les animaux de cet ordre exclusivement d'après l'examen de cet appareil. Sa classification n'a pu être considérée que comme provisoire.

Tous les Gastéropodes ont un appareil circulatoire, mais, comme l'a fait observer le premier M. de Quatrefages, les veines manquent et la circulation veineuse a lieu par des lacunes. Il existe un cœur entouré d'un péricarde et composé d'une oreillette et d'un ventricule. Les artères qui sortent du cœur distribuent le sang à la périphérie.

Les sexes sont tantôt séparés, tantôt réunis, et l'on trouve la disposition hermaphrodite chez ceux que l'on doit considérer comme les plus élevés en organisation; il est vrai que ces animaux, à défaut de charpente solide, ne présentent les diverses conditions d'une locomotion facile que dans l'eau. La disposition hermaphrodite exige un accouplement, malgré la réunion des sexes sur le même sujet. Cet appareil est généralement très compliqué; on en voit l'orifice à droite, sous les tentacules supérieurs. La fécondation a généralement lieu à l'aide de spermatophores, comme M. Moquin-Tandon l'a fait connaître tout récemment (1).

Les Gastéropodes sont ovipares et quelques-uns sont même ovovivipares. A la sortie de l'œuf, ils affectent deux formes distinctes: chez les uns, on voit une vésicule vitelline rentrer par la nuque parallèlement à l'œsophage, comme chez les Céphalopodes, tandis que chez les autres, le vitellus est de bonne heure entièrement enveloppé, et la nuque porte des voiles membraneux couverts de cils vibratiles qui servent à la première locomotion (velum).

C'est d'après la présence de cet organe que M. Edwards a divisé ces mollusques en Opistobranches et Protérobranches. Mais les Hétéropodes et les Ptéropodes, dont les premières époques d'évolution n'étaient pas encore connues à l'époque où M. Edwards a proposé cette division, ont montré (à l'exception toutefois des Pneumodermes, et contre toute attente) des caractères embryonnaires semblables à ceux des vrais Gastéropodes aquatiques. Les Pneumo

(1) Comptes rendus de l'Académie des sciences: 1855, 19 novembre, p. 857.Histoire naturelle des Mollusques terrestres et fluviatiles de France. Paris, 1855, t. I, p. 165.

dermes portent, au lieu d'un voile membraneux, et un petit nombre d'autres, comme beaucoup d'Annélides, des cercles ciliés tout autour du corps; ces cercles leur servent à la natation avant l'apparition des nageoires.

Les Gastéropodes sont pour la plupart aquatiques, et c'est, pour ainsi dire, par exception que nous en observons un certain nombre qui sont terrestres.

Conformément à ce que nous voyons dans d'autres groupes, ce serait dans l'ordre des Céphalopodes, le plus élevé de la classe, qu'il faudrait rencontrer les animaux aériens, les espèces aquatiques étant toujours inférieures aux autres.; mais c'est probablement à cause de l'absence de charpente solide que la forme aérienne n'a pas été réalisée dans la première classe des Mollusques. Les Gastéropodes sont généralement carnassiers et ils se détruisent même quelquefois entre eux. Il y en a aussi d'herbivores.

On en trouve dans toutes les parties du monde, de terrestres et d'aquatiques, et il y en a sous toutes les latitudes, et presque à toutes les altitudes; les terrains les plus anciens recèlent aussi des coquilles qui se rapportent aux Gastéropodes (1).

La division de cet ordre est difficile à cause de la richesse de ses genres; nous avons mis à profit, dans l'exposé qui va suivre, les recherches de nos devanciers, et particulièrement les ingénieux travaux de M. Troschel. Le professeur de Bonn a distribué les Gastéropodes en deux groupes parallèles, d'après le mode de répartition des sexes sur un ou sur deux individus, d'après la conformation de la langue cornée, et d'après les yeux qui sont pédiculés ou non. C'est donc de la classification de M. Troschel que la nôtre se rapproche le plus.

Les Mollusques gastéropodes y seront divisés en deux sousordres, d'après les caractères fournis par l'embryon aussi bien que par l'état adulte; ces deux sous-ordres sont ceux des Pulmonés et des Branchifères.

Le tableau suivant établit l'énumération des principales familles de l'ordre des Gastéropodes; nous donnerons ensuite quelques détails sur la plupart d'entre elles, et nous signalerons leurs espèces les plus intéressantes sous le double point de vue alimentaire et médical.

(1) Le docteur Grateloup vient d'annoncer la publication d'un ouvrage qui traitera spécialement de ce sujet, sous le titre d'Essai sur la nourriture et les stations botaniques et zoologiques des Mollusques terrestres et fluviatiles. Lui et M. Raulin en ont donné un premier extrait dans les Actes de l'Académie de Bordeaux.

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