LOCALITÉS. Perreuse, Saint-Sauveur, Saints, Fontenoy, Quanne, Leugny, Gy-l'Evêque (Métairie des Foudriats), Escamps, Chevannes, Auxerre, Saint-Georges, Egriselles, Monéteau, Carisey, Tronchoy, Marolles. Calcaire à Echinospatagus. Très-abondant.

Toutes les collections.

Chaource, Thieffrain,

LOCALITÉS AUTRES QUE L'YONNE. Vandoeuvre (Aube); Saint-Dizier, Bettancourt-la-Ferrée, Vassy (Haute-Marne); Germigny (Haute-Saône); Dampierre (Nièvre); Sancerre (Cher); Morteau, Russey (Doubs); Nozeroy (Jura); mont Néron à l'Ermitage, Saint-Ours près Veurey, cascade d'Allières, Claix, Chemin de Saint-Laurent-du-Pont à la grande Chartreuse près la porte de l'Eillette, Saint-Martindu-Fontanil (Isère); Anglis, Caussols, (Var); Castellanne (Basses-Alpes); Berrias et Le Theil (Ardèche); La Cluze, Narbonne (Aude); Martigues, Orgon (Bouches-du-Rhône); Charise près de Nantua (Ain); Environs de Nice (Alpes Maritimes); Chambéry (Savoie); Hauterive, Neuchâtel, SainteCroix (Suisse); Hils (Hanovre). Etage néocomien. - L'Echinospatagus cordiformis paraît propre au continent et c'est par erreur qu'il a été successivement signalé en Angleterre dans l'Upper Greensand, le Gault, le Lower Greensand (1) et jusque dans le Lower Chalk (2). Ainsi que Forbes l'a démontré d'une manière positive (3), les exemplaires qu'on a désignés ainsi appartiennent à des espèces tout-à-fait différentes.

(1) Morris, Catal. of Brit. Foss., 1o id, p. 54, 1843.

(2) Mantell, Medals of Creation, p. 355.

(3) Forbes Echinodermata, Memoirs of Geolog. Survey, Déc. IV, expl. de la pl. V, p. 4.

HISTOIRE. Comme on le voit par notre liste synony mique, cette espèce, très-anciennement connue, a été souvent mentionnée, décrite et figurée par les auteurs. Breynius, en 4732, dans le Schediasma de Echinis, est le premier qui en ait donné une figure exacte et vraiment remarquable pour l'époque, sous le nom d'Echinospatagus cordiformis. Les auteurs qui ont suivi n'ont tenu aucun compte de cette double dénomination et l'Echinospatagus cordiformis a reçu les noms spécifiques de complanatus et de retusus et a été successivement placé dans les genres Spatangus, Holaster, Toxaster jusqu'à ce que d'Orbigny, en 1853, dans la Paléontologie française, lui restituât les noms de genre et d'espèce sous lesquels Beygnius l'avait fait connaître. M. Desor n'a point adopté cette rectification, et dans le Synopsis des Echinides fossiles, il persiste à désigner l'espèce qui nous occupe sous le nom de Toxaster complanatus (4). Le Spatangus Helvetianus de Defrance, les Toxaster Nicaensis,

(1) M. Desor repousse le nom d'Echinospatagus cordiformis parce que Breynius a réuni sous ce chef trois espèces de genres différents, un Echinocardium, un Toxaster et un Micraster. Or, c'est à l'Echinocardium, ajoute-t-il, qu'il conviendrait de préférence d'appliquer le nom de cordiformis, si tant est qu'il convienne de l'adopter. Nous ne saurions nous ranger à l'opinion de notre savant ami. Ainsi que nous l'avons déjà fait remarquer dans une note insérée au bulletin de la Société géologique de France (t. XIV, p. 418) et relative aux genres Galerites et Echinoconus, le nom d'un genre ne saurait être rejeté de la méthode par cela seul que dans l'origine ce genre comprend plusieurs types génériques. Dans ce cas, il y a lieu de conserver le nom primitif à l'un des types, à celui que l'auteur avait plus spécialement en vue, s'il est possible; c'est là un principe incontestable et qui sert de base à la nomenclature. D'Orbigny n'a fait que s'y con former Le type des Toxaster auquel il a restitué le nom d'Echinospa

Etudes sur les Echinides Fossiles du Départem de l'Yonne.

Bull. Soc. Sc. hist. et nat de l'Yonne TXIV. Sc. nat. Pl. IV (61 de la Série.)

7-11. E..

Ima Buquet frires

cuneiformis et Michelini ne sont que de simples variétés de l'Echinospatagus cordiformis et c'est avec raison qu'elles lui ont été réunies.

EXPLICATION DES FIGURES.

Pl. LXI, fig. 1. - Echinospatagus cordiformis, vu de

côté.

fig. 2. Le même, vu sur la face sup.

Toxaster gibbus, Cott. (non Agassiz).-Cotteau, Catal. méth. des Ech.

Toxaster Neocomiensis, Cot.
Echinospatagus Neocomiensis, d'O.-

Toxaster Neocomiensis, Cot.

néocomiens, Bull. Soc. des Sc. hist. et nat, de l'Yonne, t. V, p. 293, 1851. Cotteau, manusc. 1853. D'Orbigny, Paléont. franc, terrains crétacés, t. VI, p. 160, pl. 841, 1853.

Desor, Synopsis des Ech. foss., p. 253, 1857.

tagus présente les caractères du genre établi par Breynius tout aussi bien que les Micraster et les Echinocardium. Depuis 1853, l'antériorité est acquise à cette attribution et elle ne saurait être changée aujourd'hui.

Sc. nat.

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