LÉnéide, Volume 2Giguet et Michaud, 1804 |
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... loin , les campagnes fécondes , Et les remparts de Cnos s'élèvent sur les ondes . Ailleurs , on voit l'Amour qui mène en rougissant A la reine de Crète un époux mugissant , Et leur étrange hymen , que la nature abhorre , Et leur fils ...
... loin , les campagnes fécondes , Et les remparts de Cnos s'élèvent sur les ondes . Ailleurs , on voit l'Amour qui mène en rougissant A la reine de Crète un époux mugissant , Et leur étrange hymen , que la nature abhorre , Et leur fils ...
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... loin peut suivre leur essor , S'élève , redescend , et se relève encor . Mais de l'affreux Averne et de ses lacs immondes , A peine ces oiseaux ont reconnu les ondes , Ils détournent leur course , et , d'un vol assuré , Vont se poser ...
... loin peut suivre leur essor , S'élève , redescend , et se relève encor . Mais de l'affreux Averne et de ses lacs immondes , A peine ces oiseaux ont reconnu les ondes , Ils détournent leur course , et , d'un vol assuré , Vont se poser ...
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... loin d'affreux ébranlemens ,: Et les chiens frappent l'air de leurs longs hurlemens . Soudain à son approche ont tressailli les mânes : « Loin de ce bois sacré ! loin de mes yeux , profanes ! » S'écria la prêtresse . Et toi qui suis mes ...
... loin d'affreux ébranlemens ,: Et les chiens frappent l'air de leurs longs hurlemens . Soudain à son approche ont tressailli les mânes : « Loin de ce bois sacré ! loin de mes yeux , profanes ! » S'écria la prêtresse . Et toi qui suis mes ...
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... écumante , » Vit de loin cette terre , objet de notre attente . >> Sous le poids dont les eaux chargeoient mon vêtement , » Vers le bord desiré je nageois lentement : » Du bord que j'invoquois une vague m'approche ; » 24 L'ÉNÉIDE .
... écumante , » Vit de loin cette terre , objet de notre attente . >> Sous le poids dont les eaux chargeoient mon vêtement , » Vers le bord desiré je nageois lentement : » Du bord que j'invoquois une vague m'approche ; » 24 L'ÉNÉIDE .
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... loin le voit marcher vers la rive odieuse , Et traverser du bois l'ombre silencieuse . la douleur de sa triste aventure . A l'aspect du guerrier , de son casque brillant , Le terrible nocher , de colère bouillant , Gourmande le héros ...
... loin le voit marcher vers la rive odieuse , Et traverser du bois l'ombre silencieuse . la douleur de sa triste aventure . A l'aspect du guerrier , de son casque brillant , Le terrible nocher , de colère bouillant , Gourmande le héros ...
Palavras e frases frequentes
æthera affreux Anchise armes armure Ascagne avoient avoit beau bois bouclier bras brave brillant bruit Cacus Camille camp carnage Cérès champs char cher ciel cieux cœur combats coup courage courroux coursiers d'Énée d'Évandre dards déesse destin dieu dieux discours divin douleur Énée enfans enfers ennemis étoient étoit Euryale Évandre fatal feux fier fiers fils flamme flots foible forêt frémit front fureur glaive gloire Grecs guerriers héros heureux Homère jeune jour Junon Jupiter Juturne l'Énéide l'Iliade l'onde lance Latinus Lausus Lavinie lecteur lieux livre loin long-temps main malheureux mère Messape Mézence mort mortel murs Nisus noble nuit Pallas paroît père Pergame peuple pleurs Pluton poëme poëte poëte latin prêtresse Priam rage remparts rivage rival Romains Rome Rutule s'élance sang sanglante seul soldats sort Soudain superbe tableau terre terrible Tibre Toscans traits tremblant trépas triste Troie Troyens Turnus vaillance vainqueur vaisseaux Vénus victoire Virgile voit voix vole Vulcain yeux
Passagens conhecidas
Página 89 - Nourrissant en secret dans son cœur déchiré Les cuisantes douleurs de l'orgueil ulcéré, Dans ses dépits amers, Amate solitaire Et s'indignoit en reine , et gémissoit en mère. Alecton d'un serpent arme aussitôt sa main, Le lance sur Amate, et le plonge en son sein : Entre elle et ses habits d'une course légère Ce monstre va, revient, la parcourt tout entière; Tantôt de ses...
Página 233 - Sur ses ailes de feu sa fureur se déploie , Et d'étage en étage elle poursuit sa proie. Aux rapides progrès du vaste embrasement Ses défenseurs troublés s'opposent vainement. Tandis que loin des murs que la flamme dévore...
Página 22 - Phlcgélon aux ondes turbulentes Roule d'affreux rochers dans ses vagues brûlantes. La porte inébranlable est digne de ces murs : Vulcain la composa des métaux les plus durs. Le diamant massif en colonnes s'élance ; Une tour jusqu'aux cieux lève son front immense : Les mortels conjurés, les dieux et Jupiter Attaqueraient en vain ses murailles de fer.
Página 359 - Trois fais autour des feux, dans sa morne tristesse, * A tourné des deux camps la brillante jeunesse; Trois fois, poussant des cris funèbres et guerriers, Autour du bois fatal ils guident leurs coursiers : Ces yeux jadis si fiers sont...
Página 8 - Devant le vestibule, aux portes des enfers, Habitent les Soucis et les Regrets amers, Et des Remords rongeurs l'escorte vengeresse; La pâle Maladie, et la triste Vieillesse; L'Indigence en lambeaux, l'inflexible Trépas, Et le Sommeil son frère, et le dieu des Combats; Le Travail qui gémit, la...
Página 346 - ... c'est une créature qui renonce à son être pour n'exister que par la volonté d'un autre, qui sait même la prévenir; qui, par la promptitude et la précision de ses mouvements, l'exprime et l'exécute; qui sent autant qu'on le désire, et ne rend qu'autant qu'on veut; qui...
Página 109 - S'élancent dans les airs en bruyans tourbillons , Obscurcissent les cieux de leurs noirs bataillons , Et, poussant vers la terre un cri rauque et sauvage, Comme un nuage épais vont s'abattre au rivage. Voyez le noble auteur d'un nom cher aux Romains, Ce Clausus qui, sorti du vieux sang des Sabins, De leur race guerrière , à vaincre accoutumée, Forme une armée immense , et vaut seul une année.
Página 95 - Eh bien , reconnois.tu la prêtresse crédule » Que son âge remplit d'un effroi ridicule ? » Regarde, et vois en moi la terrible Alecton, » La plus horrible sœur des filles de Pluton. » Je porte dans mes mains la mort et l'épouvante. » Elle dit, et lui lance une torche fumante; La torche vole, siffle, et s'attache à son sein. Le prince épouvanté se réveille, et soudain Se roule dans des flots d'une sueur glacée; Il s'agite, il respire une rage insensée : K Mes armes, mes amis!
Página 115 - Elle eût , des jeunes blés rasant les verts tapis , Sans plier leur sommet couru sur les épis ; Ou, d'un pas suspendu sur les vagues profondes, De la mer en glissant eût effleuré les ondes , Et, d'un pied plus léger que l'aile des oiseaux, Sans mouiller sa chaussure eût volé sur les eaux. Son air fier et décent, sa démarche imposante, De son manteau royal la pourpre éblouissante...
Página 229 - Tout-à-coup , ranimant sa force languissante , Se meurtrissant le sein , arrachant ses cheveux , Malheureuse , elle part avec des cris affreux , Fend les rangs des soldats , vole au haut des murailles, La pudeur, le danger, l'appareil des batailles , Sa douleur brave tout ; puis élevant...