LÉnéide, Volume 2Giguet et Michaud, 1804 |
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... marche à grands pas ; Anchise plein de joie , accourt , lui tend les bras ; Et , l'œil baigné de pleurs , d'une voix défaillante , << Te voilà donc , dit - il ; ta tendresse constante » A donc tout surmonté ; je puis donc , ô mon fils ...
... marche à grands pas ; Anchise plein de joie , accourt , lui tend les bras ; Et , l'œil baigné de pleurs , d'une voix défaillante , << Te voilà donc , dit - il ; ta tendresse constante » A donc tout surmonté ; je puis donc , ô mon fils ...
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... marche , et va trouver sa flotte et les Troyens . La voile est déployée ; et , sans quitter la plage , De Caïète bientôt il touche le rivage : L'ancre tombe ; et , des vents défiant les assauts , Ses nefs le long du bord reposent sur ...
... marche , et va trouver sa flotte et les Troyens . La voile est déployée ; et , sans quitter la plage , De Caïète bientôt il touche le rivage : L'ancre tombe ; et , des vents défiant les assauts , Ses nefs le long du bord reposent sur ...
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... : Ibānt ōbscūrī sōlā sūb nōctě pĕr ūmbrām ... La longue et pénible marche de la Sibylle et d'Énée . se fait sentir dans l'accumulation de ces spondées qui semblent 2 " appesantir le vers comme les ombres de la nuit 64 REMARQUES.
... : Ibānt ōbscūrī sōlā sūb nōctě pĕr ūmbrām ... La longue et pénible marche de la Sibylle et d'Énée . se fait sentir dans l'accumulation de ces spondées qui semblent 2 " appesantir le vers comme les ombres de la nuit 64 REMARQUES.
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... marche du vers , ne peignent - ils pas à l'oreille l'impatiente voracité du chien des enfers ? Et ne croit - on pas voir se développer sa croupe immense dans le prolongement de la période ? Atque immania terga resolvit Fusus humi ...
... marche du vers , ne peignent - ils pas à l'oreille l'impatiente voracité du chien des enfers ? Et ne croit - on pas voir se développer sa croupe immense dans le prolongement de la période ? Atque immania terga resolvit Fusus humi ...
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... , Où l'on marche sans ordre , où l'on s'arme au hasard De bois durcis au feu , et de tiges noueuses : Partout le fer éclate en leurs mains valeureuses ; Partout les javelots , les lances et les traits D'une 112 L'ÉNÉIDE .
... , Où l'on marche sans ordre , où l'on s'arme au hasard De bois durcis au feu , et de tiges noueuses : Partout le fer éclate en leurs mains valeureuses ; Partout les javelots , les lances et les traits D'une 112 L'ÉNÉIDE .
Palavras e frases frequentes
æthera affreux Anchise armes armure Ascagne avoient avoit beau bois bouclier bras brave brillant bruit Cacus Camille camp carnage Cérès champs char cher ciel cieux cœur combats coup courage courroux coursiers d'Énée d'Évandre dards déesse destin dieu dieux discours divin douleur Énée enfans enfers ennemis étoient étoit Euryale Évandre fatal feux fier fiers fils flamme flots foible forêt frémit front fureur glaive gloire Grecs guerriers héros heureux Homère jeune jour Junon Jupiter Juturne l'Énéide l'Iliade l'onde lance Latinus Lausus Lavinie lecteur lieux livre loin long-temps main malheureux mère Messape Mézence mort mortel murs Nisus noble nuit Pallas paroît père Pergame peuple pleurs Pluton poëme poëte poëte latin prêtresse Priam rage remparts rivage rival Romains Rome Rutule s'élance sang sanglante seul soldats sort Soudain superbe tableau terre terrible Tibre Toscans traits tremblant trépas triste Troie Troyens Turnus vaillance vainqueur vaisseaux Vénus victoire Virgile voit voix vole Vulcain yeux
Passagens conhecidas
Página 89 - Nourrissant en secret dans son cœur déchiré Les cuisantes douleurs de l'orgueil ulcéré, Dans ses dépits amers, Amate solitaire Et s'indignoit en reine , et gémissoit en mère. Alecton d'un serpent arme aussitôt sa main, Le lance sur Amate, et le plonge en son sein : Entre elle et ses habits d'une course légère Ce monstre va, revient, la parcourt tout entière; Tantôt de ses...
Página 233 - Sur ses ailes de feu sa fureur se déploie , Et d'étage en étage elle poursuit sa proie. Aux rapides progrès du vaste embrasement Ses défenseurs troublés s'opposent vainement. Tandis que loin des murs que la flamme dévore...
Página 22 - Phlcgélon aux ondes turbulentes Roule d'affreux rochers dans ses vagues brûlantes. La porte inébranlable est digne de ces murs : Vulcain la composa des métaux les plus durs. Le diamant massif en colonnes s'élance ; Une tour jusqu'aux cieux lève son front immense : Les mortels conjurés, les dieux et Jupiter Attaqueraient en vain ses murailles de fer.
Página 359 - Trois fais autour des feux, dans sa morne tristesse, * A tourné des deux camps la brillante jeunesse; Trois fois, poussant des cris funèbres et guerriers, Autour du bois fatal ils guident leurs coursiers : Ces yeux jadis si fiers sont...
Página 8 - Devant le vestibule, aux portes des enfers, Habitent les Soucis et les Regrets amers, Et des Remords rongeurs l'escorte vengeresse; La pâle Maladie, et la triste Vieillesse; L'Indigence en lambeaux, l'inflexible Trépas, Et le Sommeil son frère, et le dieu des Combats; Le Travail qui gémit, la...
Página 346 - ... c'est une créature qui renonce à son être pour n'exister que par la volonté d'un autre, qui sait même la prévenir; qui, par la promptitude et la précision de ses mouvements, l'exprime et l'exécute; qui sent autant qu'on le désire, et ne rend qu'autant qu'on veut; qui...
Página 109 - S'élancent dans les airs en bruyans tourbillons , Obscurcissent les cieux de leurs noirs bataillons , Et, poussant vers la terre un cri rauque et sauvage, Comme un nuage épais vont s'abattre au rivage. Voyez le noble auteur d'un nom cher aux Romains, Ce Clausus qui, sorti du vieux sang des Sabins, De leur race guerrière , à vaincre accoutumée, Forme une armée immense , et vaut seul une année.
Página 95 - Eh bien , reconnois.tu la prêtresse crédule » Que son âge remplit d'un effroi ridicule ? » Regarde, et vois en moi la terrible Alecton, » La plus horrible sœur des filles de Pluton. » Je porte dans mes mains la mort et l'épouvante. » Elle dit, et lui lance une torche fumante; La torche vole, siffle, et s'attache à son sein. Le prince épouvanté se réveille, et soudain Se roule dans des flots d'une sueur glacée; Il s'agite, il respire une rage insensée : K Mes armes, mes amis!
Página 115 - Elle eût , des jeunes blés rasant les verts tapis , Sans plier leur sommet couru sur les épis ; Ou, d'un pas suspendu sur les vagues profondes, De la mer en glissant eût effleuré les ondes , Et, d'un pied plus léger que l'aile des oiseaux, Sans mouiller sa chaussure eût volé sur les eaux. Son air fier et décent, sa démarche imposante, De son manteau royal la pourpre éblouissante...
Página 229 - Tout-à-coup , ranimant sa force languissante , Se meurtrissant le sein , arrachant ses cheveux , Malheureuse , elle part avec des cris affreux , Fend les rangs des soldats , vole au haut des murailles, La pudeur, le danger, l'appareil des batailles , Sa douleur brave tout ; puis élevant...